Porto-Novo, Bénin

Gérard Bassalé

Le militant culturel de Porto-Novo

Gérard Bassalé a fondé avec sa femme Hélène le centre culturel Ouadada de Porto-Novo et guide les voyageurs qui s'aventurent jusque là à travers la ville et tout le Bénin. Homme d'action, Gérard Bassalé est un ardent défenseur de la culture et du patrimoine. Et un militant acharné pour le développement global de son pays.

Découvrir le partenaire

Après des études en histoire de l'art, Gérard enseigne un temps l'histoire-géographie avant de commencer à guider de petits circuits dès le début des années 2000. Désireux de valoriser la vie artistique de Porto-Novo, il créé en 2005 le centre Ouadada, entièrement auto-financé. L'aventure de sa vie démarre…

1500 m² cachés au fond d'une ruelle sablonneuse de Porto-Novo, un bâtiment qui dénote des autres maisons bétonnées de la rue par ses briques de terre rouge locale, un grand flamboyant dans la cour arrière et de la verdure un peu partout, un préau où sont réunis des artistes au travail… Vous êtes ici à Ouadada, qui signifie bienvenue, en toute simplicité. Bienvenue dans cette maison où l'on sent battre la vie artistique béninoise, où échanges interculturels et création perpétuelle font vivre un lieu à l'image de ses propriétaires, couple franco-béninois que forment Gérard et sa femme, Hélène, parents de deux adorables petits garçons à la double culture.

Si la réalisation et la survie de Ouadada demandent à Gérard combativité et énergie de tous les instants, à 40 ans, il est une figure forte de la société béninoise contemporaine, mélange de chaleur, de traditions au travers de la transmission de sa culture, et de modernité, par le biais de ses engagements et de son état d'esprit.

Son dernier combat en date : la réhabilitation d'une vingtaine de places vaudou au coeur de la ville de Porto-Novo en collaboration avec le collectif d'artistes qu'il héberge à Ouadada, et la création d'une salle multimédia au premier étage de sa petite citadelle culturelle. Car un des grands dadas de Gérard, c'est la vidéo : "Filmer, c'est ma manière de conserver un témoignage vivant des cultes traditionnels et du patrimoine qui tendent à disparaitre".

Gérard Bassalé, c'est l'Afrique positive, entreprenante et résolue coûte que coûte à aller de l'avant.