Les Journées Allibert Trekking, on y était !

Vécu et approuvé

Par Laetitia Santos

Posté le 10 juin 2013

Ce week-end à Arêches, l’agence Allibert Trekking avait convié toutes ses équipes et guides du monde entier pour deux jours fédérateurs de détente et de partage. On était de la partie, on vous conte l’envers de cette agence pour qui Babel déborde d’affection.


Vendredi dernier, 20h30 dans un centre de vacances d’Arêches en Savoie - Une envoyée Babel Voyages débarque là, dans une soirée qui commence par une bière prise au bar pendant que des mains s’empoignent et que l’on dit tour à tour bonjour à un guide équatorien, un autre chilien, à la petite jeunette en charge du web ou encore aux "guidos" fondateurs de l’agence. Ambiance informelle et bon enfant, la soirée s’annonce riche en rencontres.

Il est temps de passer à table. Treize grandes tablées réfléchies en amont pour que tout ce beau monde se mélange et se rencontre. Pas question de dîner à côté de quelqu’un avec qui l’on a déjà échangé deux trois mots à l’apéro. Le compteur de palabres doit être à zéro. Ou presque. Et les plans de table fonctionnent. A gauche, un guide djiboutien afar qui nous conte les pistes de sel de cette contrée lointaine, la dépression des Allols ou encore les fonds coralliens de la mer Rouge. Voilà que surgissent de nouvelles envies de voyage

La sympathie s’installe mais pas question d’en rester là ! Direction la piste de danse où chacun, quelle que soit sa contrée d’origine, se met à se remuer tour à tour sur la salsa du démon et des rythmes arabisants et cela avant que ne résonnent les notes d’un chant venu du lointain bien connu des trekkeurs népalais que suit une salsa endiablée. En quelques heures, on fait le tour du monde, les guides de tous pays s’affichent sourire aux oreilles quand la musique leur évoque leur propre pays. Dans ce joyeux bordel dansant, plus de directeur d’agence, de guides locaux, d’employés de bureaux ou accompagnateurs du coin, rien que des hommes de terres éloignées que des valeurs communes rapprochent sans distinction d’origine, de croyances ou de réussite.

Samedi matin, après une courte nuit, on se lance dans une rando qui part du lac de St Guérin pour monter jusqu’au Grand-Mont, un classique du coin quelque peu pimenté par les névés qui ne semblent pas vouloir fondre et les arbres tombés pendant l’interminable hiver qui barrent les sentiers. On marche, on rampe parfois, on grimpe, on se requinque avec quelques noisettes et arachides emportées par Ali et Mohamed, les guides marocains, on se donne du baume au coeur en poussant la chansonnette, on s’envoie quelques boules de neige dans la tête… Tout ça entre deux explications du meneur de troupe sur la flore alentour et des papotages avec son camarade de devant, puis tiens, de derrière. Chacun semble être un peu sportif, en amour devant les montagnes environnantes, l’esprit d’équipe et la bonne humeur battent leur plein. Après plusieurs heures de crapahute, c’est affamé que l’on se jette dans l’herbe pour un pique-nique à base de fromage et de charcuterie de la région, de fruits, de salades, de cuisses de poulet froid. Bonheur tout simple de partage en pleine nature.

L’heure est maintenant au départ et tous ces joyeux drilles se massent dans le bus. Certains prolongeront le week-end avec une ascension vers le Mont Blanc mais Babel reprendra le chemin de la banlieue parisienne à bord d’un TGV un poil lent. Après avoir fait partie intégrante de l’envers du décor, Allibert prend désormais encore un peu plus de place dans notre coeur : avec l’humain au centre de son aventure, le goût pour les horizons lointains, la randonnée, l’environnement, le partage en toute simplicité, voir le revers de cette grande agence de voyages d’aventure certifiée ATR va nous inciter encore longtemps à partir à leurs côtés...