SOLIECOL organise des expéditions dans la Cordillère des Andes argentine et propose trois activités : les randonnées équestres, les séjours de trekking et les circuits de pêche. Les mots clefs de ces aventures sont la solidarité et l'écologie.
Découvrir le partenaireElsilina a 22 ans et quitte une grande entreprise de l'aéronautique européenne quand elle découvre la Patagonie, plus précisément le peuple des Gauchos. Big Bang ! Il est vraiment possible au XXI siècle de vivre en harmonie parfaite avec la Nature, la preuve est sous ses yeux, mais très vite elle découvre que cette option n'est pas de tout repos, engendre même de grands sacrifices.
Au milieu du campo, une cabane en torchis, un toit en chaume, autour un corral de pierres ou de branches, plus loin un potager, rarement un champ de luzerne ou de blé. Pas d'électricité, peu de visites : une vie rude et solitaire. Alors une question : comment aider ? Une réponse : en apportant du confort dans ces contrées, en générant des emplois pour soutenir le progrès. Un moyen : le tourisme rural.
Quand les enfants d'une famille d'éleveurs quittent le campo pour aller à l'école, ce qui est une chance et un besoin, ils découvrent le monde moderne : la bassine devient une douche, la radio devient la télévision, le cheval devient un 4x4. Les gens de la ville les discriminent, les traitent de bouseux, d'indiens, alors ils renient très souvent leurs racines, ce que les autres considèrent comme la pauvreté.
Puis un étranger arrive, un de ceux qui conditionnent la survie de l'espèce à la décroissance. En comparant ces deux populations, la moderne et la traditionnelle, il demande : "toi qui travailles pour la municipalité ou les entreprises de pétrole, qu'as-tu à envier aux derniers hommes libres de ce monde ?" Oui, l'étranger en exil est souvent poétique et moralisateur, mea culpa, c'est parce qu'il a connu le sur-développement, qu'il y a laissé des plumes, et qu'il rêve d'être libre !
Alors, retroussons nos manches et ouvrons nos esprits, travaillons ensemble pour allier nos deux conceptions, marchons main dans la main pour créer un modèle de développement raisonné, quelque chose qui nous convienne, qui fasse sens. Que chacun mette sur la table ce qu'il sait et ce qu'il possède, tout et rien, qu'importe, c'est le mélange qui fait la recette.
L'idée principale est donc d'amener de l'argent dans les campos sans rien demander au gouvernement, en ne comptant que sur les savoir-faire. Avec des chevaux extrêmement bien dressés, des volcans à gravir, des lagunes pleines de truites... L'équipe de SOLIECOL connait la Cordillère comme personne et cela fait d'eux les meilleurs guides de tourisme qu'un cavalier/marcheur/pêcheur puisse rêver suivre dans ce paradis naturel.
Ils organisent des expéditions itinérantes en autonomie complète, ils chargent les mules avec tentes, nourriture et bagages et ciao le monde, ciao le temps qui passe. Le voyage commence ! Et quelle satisfaction pour un touriste de savoir que son argent ne sert pas des investisseurs mais ceux qui justement s'investissent pour que le voyage soit parfait : la famille qui loue son cheval, l'autre sa selle, celle qui vend son chevreau, celle qui invite le groupe dans son campo ; celui qui guide, celui qui cuisine, celui qui montre son talent d'artisant du cuir, etc.
Les groupes sont de six voyageurs maximum, avec quatre guides gauchos, c'est parce que nous avons à cœur d'être disponibles pour échanger. D'ailleurs, Elsilina est interprète et accompagne tous les groupes, afin de s'assurer que la communication soit parfaite, que le lien entre tous soit un flux réciproque : donner et recevoir, les deux verbes comptent pour chaque groupe, qui n'en fait alors plus qu'un. Harmonie, c'est l'objectif de nos vies.