Colchide : Et si l’on mangeait géorgien ce soir ?

Colchide c’est deux restaurants (rue des Poissonniers et rue des Martyrs) et une cave gourmande, qui vous proposent un voyage gastronomique en terre géorgienne. Les connaisseurs et les explorateurs culinaires se chuchotent cette adresse du 18e arrondissement de Paris, qui entend partager la culture, la tradition, la cuisine et le bon vin géorgien, le tout dans une ambiance festive et familiale.

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Son nom est déjà à lui seul un voyage. Colchide est le nom antique d'une partie de la Géorgie, terre des Amazones mais aussi le pays de la Toison d’Or. Nichés dans le 18e arrondissement de Paris, à deux pas de Montmartre, la cave et les restaurants sont une invitation gourmande à découvrir la gastronomie méconnue de ce pays qui vous donnera envie d’aller le parcourir une fois initié à sa cuisine.

À la découverte des vins géorgiens

Tout a commencé au 87 rue des Poissonniers quand les propriétaires originaires de Géorgie décident d’ouvrir une épicerie qui deviendra ensuite une cave. Ici, on peut déguster des spécialités géorgiennes le soir, arrosées d’un verre de vin lui aussi géorgien. Car dans ce pays situé sur les rives de la mer Noire, aux pieds des montagnes du Caucase, le vin coule depuis plus de huit mille ans. On raconte d’ailleurs que la Géorgie serait (sans doute) le berceau du vin. Aujourd’hui, la tradition se perpétue et le vin est encore fabriqué selon une méthode ancienne et naturelle, dans de grandes amphores en terre cuite, enterrées et appelées qvevri. Il pourra ici vieillir tout doucement.

Sur la carte, on trouve donc du rouge, du blanc, mais aussi des vins ambrés, tous venus des vignobles géorgiens. Les cépages les plus célèbres sont le Saperavi, le Mstvane, ou le Rkatsiteli.

Une invitation à faire voyager vos papilles

Khachapuri, khinkalis, nigvziani badrijani, kharcho, tchanakhi… Le menu est à lui seul une invitation au voyage dans le sud du Caucase. Entre l'Asie de l'Ouest et l'Europe de l'Est, entre la Russie, la Turquie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan, se trouve la Géorgie.

Sa cuisine se nourrit de toutes ces influences mais avec une identité bien à elle. Les plats mijotés sont généreux, hauts en couleurs et en saveurs. Des plats, que l’on aura envie de saucer. Ici tout est fait à la main, cuisiné à base de produits frais et locaux, qui viennent pour certains du pays. Dans les recettes, on retrouve beaucoup de noix, de légumes, de pain, et d’épices qui viennent relever la cuisine comme la coriandre et le persil.

On s’installe sur l’une des petites tables en bois, dans cette ambiance entre loft new-yorkais et cantine familiale. Les murs sont couverts de tapis caucasiens, ou bien de tableaux d’artistes géorgiens.

On commence par un met bien typique, le khachapuri, un pain tout chaud au fromage. Puis on se laisse tenter par un nigvziani badrijani, ces fameuses aubergines frites et fourrées à la pâte de noix épicée et parfois garnies de graines de grenade. Le kharcho ? Du poulet à la sauce aux noix et aux épices.

Le vendredi, c’est ravioli et plus précisément khinkalis. Ces immenses raviolis géorgiens farcis à la viande hachée épicée ou aux légumes, sont servis uniquement rue des Poissonniers. Le tchakapouli, est la soupe géorgienne traditionnelle et le tchanakhi, un plat à base de veau, aubergines, tomates et pommes de terre. Vous avez encore un peu de place ? En guise de dessert, goûtez au phelamoushi, une pâtisserie à base de jus de raisin, ou au matsoni, du yaourt au miel.

Sur la carte, des alternatives vegan et végétariennes sont proposées, et excepté le pain, tous les plats sont sans gluten.