Par Laetitia Santos
Posté le 6 décembre 2012
L’Élysée vient d’annoncer aujourd’hui, jeudi 6 décembre, la nomination de l’animateur écologiste Nicolas Hulot comme émissaire du président pour la préservation de l’environnement.
La nouvelle est tombée ce matin par communiqué : Nicolas Hulot, ancien candidat vert aux dernières présidentielles et président de la Fondation pour la Nature et l’Homme, a été reçu par le chef de l’Etat et celui-ci lui a confié la mission de s’occuper pour lui du sort écologique de la planète.
"C’est une mission inédite par rapport à une situation inédite : c’est la première fois que l’humanité se trouve confrontée à des enjeux aussi complexes" a réagi l’ancien présentateur d’Ushuaïa Nature, dans l’actualité des librairies en ce moment même avec un bel album photos sur les 25 années d’émerveillement vécues sur les tournages de son émission, Nos années Ushuaïa - 25 ans d’émerveillement.
Hulot, désormais bénévole du gouvernement, semble fier de la tâche qu’on lui a confiée, laquelle s’avère selon lui "passionnante et un tout petit peu effrayante parce que la tâche est tellement immense que je me demande par quoi et par quel pays je vais commencer."
Les écologistes ont jugé qu’il s’agissait d’une "excellente nouvelle" qui "illustre positivement la volonté du président de la République de faire de la question écologique un enjeu majeur de son mandat."
"Les objectifs de sa mission seront notamment de sensibiliser, d’informer et de mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, notamment là où ces enjeux ne sont pas suffisamment pris en compte." détaille le communiqué. Hulot devra également "promouvoir les idées et les valeurs de la France en matière de développement durable et de protection de la planète, relayer les propositions de la société civile (entreprises, associations, collectivités locales) pour mieux préserver notre environnement et favoriser le développement humain."
"La France fait de la transition écologique et énergétique une priorité de son action nationale et diplomatique. Au moment où elle s’implique résolument dans les négociations internationales pour l’environnement et le climat, et qu’elle exprime à Doha sa disponibilité pour accueillir la Conférence des Nations unies sur le changement climatique en 2015, elle met en place une diplomatie environnementale renforcée et ouverte à la société civile".
Reste à savoir si ce titre honorifique engagera des actions concrètes et innovantes, ou s’il s’agit là d’une mascarade verte pour que le gouvernement Hollande s’achète une conscience écolo. A ce propos, la petite chronologie du yoyo écolo de l’Etat établi par Terra Eco est judicieux à lire. Quoi qu’il en soit, le développement durable fait parler de lui et c’est tant mieux ! Plaçons pour le moment nos espoirs dans cette démarche qui a le mérite d’être positive…