Par Élise Chevillard
Posté le 17 septembre 2021
Désignée comme lauréate du titre de Capitale Verte Européenne 2022, Grenoble est une ville qui ne manque pas d’air pur ! Le temps d’un week-end, la métropole se dévoile côté vert, avec des adresses éco responsables et des activités outdoor à découvrir aux portes de la ville. Dormez dans un tipi en pleine montagne à moins de 30 minutes de Grenoble et initiez-vous au biathlon d’été. Partez à vélo électrique pour faire votre marché sur la plaine de Reymure, ou à l’attaque de la Bastille en bulle !
Entre ruelles médiévales, parcs arborés, petites places colorées aux parfums italiens et horizons naturels, mais aussi écoquartiers… Bienvenue à Grenoble, la métropole des Alpes françaises. En devenant Capitale Verte Européenne, elle prouve ainsi son engagement en matière d'environnement et de développement durable. Parmi les actions mises en œuvre par la métropole, soulignons que plus de 15 % de la consommation énergétique locale est renouvelable, que les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites de 23 % entre 2005 et 2018, que 500 arbres ont été plantés depuis 2014 et que la ville fut la première à interdire l’utilisation des produits phytosanitaires dans ses espaces verts. En plus des tramways qui glissent doucement entre les différents quartiers et les nombreuses pistes cyclables, un nouveau téléphérique urbain de presque 4 kilomètres devrait bientôt relier dans les airs deux quartiers.
Photo Sources: Pierre Jayet
À Grenoble, vous aurez deux bonnes raisons de vous déplacer à vélo pour la découvrir. La première, c’est la ville de France la plus plate malgré son visage montagnard. La deuxième, c’est la première métropole cyclable de France avec près de 400 kilomètres de pistes. À la sortie de la gare, le service Métrovélo permet de louer facilement un vélo (électrique ou non) à la journée et jusqu’au mois.
Marquée par la présence des montagnes, véritables citadelles qui veillent sur la ville, Grenoble se livre au rythme de nos coups de pédale. Où qu’il se pose, le regard s’amuse à rebondir d’un sommet à l’autre, des crêtes du Vercors à l’ouest jusqu’à la Chartreuse au nord en passant par Belledonne au sud-est. En déambulant dans son centre, on traverse la place Sainte-Claire avec son joli marché couvert et la place de Gordes, la plus belle de Grenoble et sur laquelle souffle un vent venu d’Italie. Un peu à l’écart de l’animation du centre, le Jardin de Ville a conservé de son origine (au début du XVIIe siècle), un vaste espace boisé et un jardin de fleurs occupé désormais par une roseraie. Rue Abbé de la Salle, on fait une pause au Concept store Alma. Ici, on peut chiner des fripes vintages ou upcyclées par des petits créateurs engagés dans une démarche éco responsable, mais aussi participer à des ateliers en lien avec les valeurs du lieu comme la réparation de jean et la fabrication de savon.
Photo Sources: Élise Chevillard
Saviez-vous que Grenoble était reconnue dans le monde du street art ? Depuis 2015, le Street Art Fest Grenoble a permis à près de 200 œuvres de voir le jour dans la ville. Chaque année au mois de juin ce sont plusieurs dizaines d’artistes de renommée locale et internationale qui investissent l’espace public pour habiller les murs. Sous la forme de tags, de grandes fresques, de pochoirs, et de collages, chacun délivre un message poétique, politique, humoristique ou encore écologique.
Photo Sources: Laurine Thiodet
L’Office du tourisme propose plusieurs itinéraires (guidés ou pas) à pied ou à vélo pour découvrir les œuvres qui se cachent dans la ville. Ainsi, pendant votre parcours vous pourrez admirer (sans forcement mettre pied à terre) la fresque du collectif Contratak « History of writing » dans le quartier Championnet. Plus loin, l’œuvre de Christian Rebecchi et Pablo Togni nous alerte sur l’urgence environnementale avec cet ours polaire qui se noie. Place Doyen Gosse, levez les yeux sur la fresque géante « Eco vs Ego » du collectif Reskate. Clin d’œil aux publicités des années 40, l’œuvre interroge notre rôle face au problème environnemental. Passez la grille du site Bouchayer-Viallet, qui est passé de friche industrielle à éco-quartier pour découvrir d’autres œuvres.
Le vélo ça creuse, on fait donc une pause à Jeanette, un petit restaurant ouvert en 2021, situé rue Génissieu dans le quartier Championnet. En cuisine, deux copines, Manon et Thaïs, rencontrées derrière les fourneaux. À quatre mains, elles réinventent une cuisine de marché, authentique et responsable, et au bon goût… du jour ! Au menu : crémeux de céleri rave et tomates confites, Ceviche de Chinchard, leche de tigre, mousse de yaourt au citron vert, kiwi et chartreuse ou encore gâteau de pomme et coing. Tous les produits sont issus des circuits courts (moins de 15 kilomètres autour de Grenoble). Pour les viandes et les fromages, elles se fournissent à la Ferme Rony à Saint-Nizier (nos hôtes pour la nuit). Les fruits et les tisanes viennent de Revel (Belledonne), et les herbes sont cueillies lors de leurs promenades en Chartreuse pour relever les plats. Si la petite salle est remplie (c’est souvent le cas) posez-vous sur la petite terrasse pour humer l’air de ce petit quartier arty.
Photo Sources: Élise Chevillard
Il est des silences qu’il ne faut surtout pas troubler, celui de la concentration. Au 10, rue Voltaire, dans la ganterie Lesdiguières-Barnier, seul le ronronnement de la machine qui assemble les pièces des gants est toléré. Si aujourd’hui, la fabrication se passe essentiellement dans l’atelier de Fontaine, la boutique est une vitrine de ce savoir-faire grenoblois qui aurait pu tomber dans l’oubli sans la passion et la patience de Jean Strazzeri, unique gantier MOF de France. Saviez-vous que la ganterie avait fait de la ville aux XVIIIe et XIXe siècles « la capitale du gant en chevreau » ? À l’époque, Grenoble comptait près de 200 ateliers et faisait vivre des milliers d’ouvriers et ouvrières. C’est aussi à cette époque qu’est née la maison Lesdiguières-Barnier.
Photo Sources: Élise Chevillard
De la peau de chevreau brute au gant, une centaine d’étapes est nécessaire, la plupart encore à la main. L’ordre est toujours le même, inchangé, tout comme les machines centenaires, les patrons, les luminaires et les ciseaux de Jean qu’il a obtenus lors de son CAP de Coupeur Gantier à l’âge de 14 ans. Dans un premier temps, la peau de chevreau est étirée, puis découpée grâce à la main de fer, un emporte-pièce. Place ensuite au montage. C’est ici que sera cousue la « piécette », un morceau qui se glisse entre les doigts pour plus de solidité. Puis, le maquettage consiste à contrôler la couture à l’aide d’une baguette. On chauffe ensuite les mains pour étirer la peau. C’est l’étape du dressage sur la main chaude qui vient redonner vie au gant avant la dernière étape, celle du lissage.
Photo Sources: Élise Chevillard
Une fois enfilé, le gant ne laisse qu’une seule impression, celle du « peau à peau ». D’une finesse incomparable, il n’en est pas moins robuste. Dans les meubles à gants typiques, on retrouve des modèles pour tous les jours, mais aussi plus chics, classiques ou fantaisies. Déclinés en une dizaine de coloris, ils sont doublés en soie ou en cachemire. Le gant mythique de Grenoble, c’est le Stendhal, en rouge et noir. Aujourd’hui, la maison rêve d’ouvrir à Saint- Martin-d'Hères, un grand musée vivant de la ganterie.
Et si on partait en vélo électrique pour découvrir la métropole grenobloise ? Cap vers le sud dans la plaine de Reymure, vaste espace agricole entre le torrent de la Gresse et la rivière du Drac. Une boucle de 15 kilomètres emprunte des axes très peu fréquentés et sans dénivelé, pour aller à la rencontre des producteurs locaux de la plaine. Cet itinéraire fait partie des 21 boucles de randonnée à vélo proposées dans les guides Topo-vélo, disponibles à l’office du Tourisme.
Photo Sources: Laurine Thiodet
En deux coups de pédale, le calme de la campagne se substitue au bruit de la ville. Sur notre vélo électrique, on file à travers les champs de blé et on profite des jolies vues sur le Vercors, mais aussi des exploitations qui vous accueillent pour faire découvrir leur activité. Faites un premier stop à la Ferme Aromatique de Varces. Depuis 15 ans, cette petite entreprise familiale cultive des plantes aromatiques et médicinales en agriculture biologique. Sous les serres, poussent en joyeuse pagaille : sauge, thym, romarin, menthe en pots, que l’on pourra ensuite planter chez soi, ainsi que des plantes plus insolites comme la plante huître (Mertensia maritima) qui parfume votre palais et vos salades avec son petit goût iodé. On trouve aussi la plante camembert qui ravira les amateurs de fromage. L’été, on vient ici cueillir des petits fruits (groseilles, cassis) payés à la pesée.
Photo Sources: Élise Chevillard
Quelques coups de pédale plus loin, près du hameau de Fontagneux, au croisement de la route du gros chêne et la route du Moulin de Tulette se tient dans les jardins de Malissoles un petit marché pas comme les autres : Meraki, le chant du paysan. Ici, la terre est bonne en dépit du nom (Malissoles signifiant mauvais sol). Fertile, elle fait pousser de bons légumes et de bonnes idées, comme ce marché qui s’installe chaque mercredi chez Anne-Sophie, propriétaire des lieux et maraîchère. Derrière la création de ce marché en 2018, ils sont une dizaine de producteurs et paysans du coin. Le but ? Favoriser leur travail et une économie responsable. Du café au miel en passant par les ravioles, le fromage de chèvre, la viande et le pain, il y a de quoi remplir son panier pour le pique-nique du midi et même se faire une coupe par Luigi, coiffeur barbier nomade qui pratique le rasage traditionnel. En plus du marché, des animations sont proposées ponctuellement avec des ateliers participatifs et des événements agriculturels. On vient aussi ici chercher des conseils pour son potager, mais aussi profiter du bar autogéré et du jardin ouvert à tous, dans le respect du lieu. Au retour, le trajet emprunte la voie verte et longe le torrent de la Gresse pour vous ramener à votre point de départ.
Photo Sources: Laurine Thiodet
Alors que le soleil décline et disparaît derrière les montagnes de Grenoble, il est temps de prendre un peu de hauteur. Surplombant la ville à 476 mètres d’altitude, le Fort de la Bastille est tel un rempart sur la montagne, une ceinture de fer qui épouse le relief montagnard et où s’écrit l’histoire de la cité dauphinoise. Pour accéder au sommet de celle que l’on surnomme la « petite montagne de Grenoble », il faut faire un voyage dans les airs, à bord des fameuses petites bulles du téléphérique. Suspendu entre ciel et terre, on survole les toits anciens de Grenoble, balancé au rythme des courants venteux dans ces bulles transparentes. Construit en 1934, le téléphérique est à l’époque une grande première en Europe puisqu’il fallait se rendre à Rio de Janeiro pour trouver de telles installations urbaines. En 1976, les célèbres bulles de plexiglas prennent le relais des premières cabines métalliques. Depuis, elles font partie du paysage urbain.
Photo Sources: Pierre Jayet
Après 4 minutes, le voyage s’achève au sommet de la Bastille. Taillé dans la montagne, ce rocher calcaire a été fortifié pour parer une attaque provenant du massif de la Chartreuse. L’ouvrage présente une succession de créations militaires en tout genre: casemates - sorte de bunkers - voûtées, galeries de fusillades, et banquettes de tir installées sur le versant qui fait face à la ville. Au soleil couchant, le massif s’enflamme. D'une terrasse à l'autre, l'horizon se déploie sur la Chartreuse, le Vercors, Belledonne et jusqu'au Mont-blanc qui se détache sur le ciel bleu avec ses neiges éternelles. À nos pieds, la cité dauphinoise se raconte. De longues routes rectilignes découpent le plan de la ville. Parmi elle, le cours Jean-Jaurès, l’avenue la plus rectiligne d’Europe, sur huit kilomètres. Au loin, on aperçoit les restes du village olympique de 1968.
Photo Sources: Élise Chevillard
Mais la Bastille est aussi, et on le sait moins, un lieu d’exposition. Le Centre d'Art Bastille (CAB) propose toute l’année des expositions majeures d'artistes contemporains reconnus, dans une ancienne casemate. Plus loin, le musée des Troupes de montagne vous invite à plonger dans l’univers des soldats de montagne dans une mise en scène originale et ludique. Grâce à une riche collection ainsi qu’à diverses reconstitutions à échelle réelle de scènes, telle une tranchée de la Première Guerre mondiale, on revient sur l’histoire de ce corps d’armée depuis sa création en 1888. Avant de pouvoir peut-être (bientôt ?) être autorisé à bivouaquer au sommet, il est l’heure de redescendre et de laisser la montagne aux moutons qui pâturent les prairies. On emprunte un chemin en lacets, construit pour le passage des canons, qui se faufile à travers la forêt, dans de petits couloirs raides qui longent les remparts. Et peu à peu, Grenoble reprend sa taille humaine.
À 1 100 m d'altitude, située à Saint-Nizier-du-Moucherotte dans le Vercors, bienvenue à la Ferme Rony. C’est Sylvie et François qui vous accueillent dans leur ferme en agriculture biologique. Plantés au beau milieu des prés, deux chalets-tipis en bois construits par François vous réconcilient avec le camping !
Photo Sources: Élise Chevillard
À l’intérieur, on se prend pour un indien. Pas de Wifi, mais de l’électricité solaire. Vous partagerez avec les autres hôtes un point sanitaire. Pour manger, il suffit de traverser le jardin afin de rejoindre le chalet commun. On peut y faire sa popote dans la petite cuisine mise à votre disposition ou partager la table d’hôte. Au menu, Sylvie prépare des plats maison à partir des produits « bio » de la ferme comme le fromage blanc, celui de chèvre, la viande de veau ou de bœuf et que l’on retrouve en vente directe.
Photo Sources: Élise Chevillard
Dans une démarche écologique, la traite des chèvres se fait exclusivement à la main (possibilité d’y assister). Des panneaux photovoltaïques, un chauffe-eau solaire, et une chaudière à bois permettent de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Ici, le plus difficile sera de choisir entre rester oisif pour admirer la jolie vue sur les Trois Pucelles, ou bien participer aux activités de la ferme proposées par les hôtes ou encore aller randonner sur les nombreux sentiers qui partent de la ferme.
Avec 865 kilomètres de chemins repartis sur les 49 communes de son territoire, la métropole grenobloise ne manque pas d’air. De l’air justement on ira en prendre tout en haut du Fort Saint-Eynard accessible à pied notamment depuis Grenoble au terme d’une très belle randonnée. Ce dernier fait partie des six fortifications édifiées entre 1873 et 1880 afin de protéger la ville au lendemain de la défaite de Napoléon III contre l'Allemagne à Sedan. Réhabilité entre 1991 et 1995, ce fort accroché à une falaise, domine toute la vallée telle une citadelle.
Photo Sources: Élise Chevillard
À quelques kilomètres de Grenoble, la montagne vous tend les bras, mais aussi ses quelque 865 kilomètres de sentiers. On peut rejoindre en transports en commun, en vélo électrique, en téléphérique ou en autopartage les massifs alentours. Comptez 30 minutes depuis Grenoble pour vous rendre à Claix sur les contreforts du Vercors, là où se situe la Tourbière du Peuil. Méconnue parfois des Grenoblois eux-mêmes, elle se découvre librement ou bien avec un guide nature. À l’entrée du site, un panneau indique aux visiteurs le départ du chemin et donne des informations sur la tourbière, son histoire et son environnement. Cet écosystème est le résultat des passages des glaciers dans les Alpes qui ont façonné les montagnes et en repartant ont laissé une zone d'eau stagnante constituant ainsi un précieux écosystème. En résultent une faune et une flore tout à fait particulière et rare.
Photo Sources: Laurine Thiolet
Suivez ensuite le chemin signalé par une pancarte verte « Espace Naturel Sensible tourbière du Peuil sentier de découverte » qui se faufile sous le couvert forestier, traverse de vastes prairies pâturées par des moutons avant de s’ouvrir sur la tourbière. À 1 000 m d’altitude, l’Espace Naturel Sensible de la Tourbière du Peuil est l’une des rares zones humides du massif du Vercors. On découvre ce lieu préservé via un sentier aménagé et ponctué de fiches plastifiées qui vous aident à la lecture de paysage. L’entretien naturel par les moutons permet une belle diversité de fleurs. Parmi les quelques 400 espèces présentes, on trouve l’orchidée sauvage, et si vous ouvrez l’œil, vous verrez la Grande Astrance et la Drosera, plante insectivore, des gentianes bleues ainsi que des linaigrettes qui profitent de la fraîcheur du sol. En toile de fond, la chaîne de Belledonne se dévoile avec ses pics enneigés. Comptez 1h30 pour la balade.
Envie de faire la même discipline olympique que le champion Martin Fourcade, enfant du pays ? Au col de Porte, porte d’entrée du massif de la Chartreuse et de son parc naturel régional, et à seulement 20 minutes de Grenoble, on vient l’hiver apprendre à skier, l’été s’initier au biathlon. Mélange de deux sports en un, cette discipline combine le mental et le physique, la concentration du tir à la carabine et l’effort du roller ski.
Photo Sources: Laurine Thiodet
Encadrée par des professionnels, l’école de Porte propose des initiations à la journée en individuel ou en groupe. L’objectif ? Mettre le biathlon à la portée de tous via des jeux et des petits challenges ! Positionné à 10 mètres de la cible, vous apprendrez à manier la carabine, à placer les plombs, à viser couché, et à tirer, sans oublier les règles de sécurité. Concentration, respiration et précision... Le biathlon combine tout cela à la fois. Place ensuite au roller ski, sur une boucle de 900 mètres goudronnée. En toute saison, l’école de Porte propose aussi des randonnées avec un guide, une sensibilisation au milieu à destination des scolaires, des bivouacs et des sorties avec des ânes de bat.
« Là-haut sur la montagne » pourrait-on chanter lorsque l’on arrive au Sappey-en-Chartreuse. À seulement 20 minutes et 12 kilomètres de Grenoble, ce petit village perché à 1 000 m d'altitude est la promesse d’une belle respiration pour tous les Grenoblois qui n’hésitent pas dès le vendredi soir à y monter pour prendre un peu de fraîcheur. Pour la petite histoire, c’est au Sappey qu’est née la pratique du ski. C’est aussi ici que se sont installés Bruno et Colette, enfants du pays. Leur ancienne grange familiale et typique du massif de la Chartreuse est devenue un gîte Panda agréé WWF, joliment appelé le « Chant de l'eau ». Car à part le chant de la fontaine et de la rivière qui coule devant, vous ne serez pas trop dérangé par le bruit. Le gîte peut accueillir jusqu'à quatorze personnes dans cinq chambres différentes. C’est Bruno qui a tout restauré dans un esprit montagnard avec du bois issu de la forêt de Chartreuse.
Photo Sources: Élise Chevillard
C’est aussi lui qui fait pousser en altitude, légumes et petits fruits, aidés par deux chevaux de trait pour le travail de la terre. Grâce à leurs poules, canards, oies et lapins, le couple tend vers l’auto-production. Pour le reste, le vin est produit par les coopérateurs du Pays du Grésivaudan et les fromages proviennent de l’alpage tout proche du Charmant Som. Dans sa cuisine, Colette mitonne des bons petits plats à base de produits du jardin ou locaux, qu’elle servira le soir à la table d’hôtes. Régalez-vous d’une salade de pissenlits et d’une purée d’ortie du jardin. Après le dîner, on passe au salon pour paresser près de la cheminée tout en préparant la randonnée de demain sous les conseils de vos hôtes qui les ont pratiquement toutes testées !
Bon à savoir : pour découvrir Grenoble, optez pour le Grenoble Pass. Décliné en trois forfaits ( 24h, 48 h, 72 h), il donne accès à 25 activités sans surcoût, à des réductions dans 13 lieux ainsi qu’au réseau Tag et à Métrovélo.
Service de location et de consigne de vélos de la ville de Grenoble Location 3 euros par jour.
09 74 77 73 80
Place de la Gare, Grenoble, 38000, Auvergne-Rhône-Alpes, FR
Dans le centre-ville de Grenoble, boutique de produits éco-responsables, friperie & ateliers, réunissant créateurs et consommateurs engagés !
04 57 13 54 17
1 Rue Abbé de la Salle, Grenoble, 38000, Auvergne-Rhône-Alpes, FR
Bistrot moderne et cuisine de saison au cœur du quartier Championnet.
09 54 61 61 54
https://www.jeanette-restaurant.fr/
3 Rue Genissieu, Grenoble, 38000, Auvergne-Rhône-Alpes, FR
Maison fondée en 1885, la ganterie Lesdiguières-Barnier est le dernier fabricant de gants en peau de chevreau, spécialité grenobloise. Dans la boutique, démonstrations possibles.
04 76 89 11 42
5 Rue Raoul Blanchard, Grenoble, 38000, Auvergne-Rhône-Alpes, FR
Production de plantes aromatiques et médicinales dans le respect de l'agriculture biologique.
07 50 39 46 02
https://www.facebook.com/Lafermearomatique/
Varces, Varces-Allières-et-Risset, 38760, Auvergne-Rhône-Alpes, FR
Un marché de paysans et producteurs à la ferme sur le site des Jardins de Malissoles, tous les mercredi après-midi.
http://www.meraki-lechantdupaysan.fr/
Malissoles, Varces-Allières-et-Risset, 38760, Auvergne-Rhône-Alpes, FR
Tentes et tipis dans une ferme à 1 100 m d'altitude dans le Vercors, pour des séjours au calme, en pleine nature.
04 76 53 42 75
411 Route de Rochetière, Saint-Nizier-du-Moucherotte, 38250, Auvergne-Rhône-Alpes, FR
Au cœur du Parc naturel Régional de Chartreuse, une équipe passionnée propose des activités en toutes saison : Ski, VTT, Ski-Roue, Trottinette, Balade avec âne ...
06 95 69 50 08
Route du Col de Porte, Sarcenas, 38700, Auvergne-Rhône-Alpes, FR
Gîte PANDA WWF à la ferme au Sappey en Chartreuse.
04 76 88 83 16
https://www.gitechantdeleau.com/
Mollard Giroud, Le Sappey-en-Chartreuse, 38700, Auvergne-Rhône-Alpes, FR