Par Laure Croiset
Posté le 3 février 2014
Du 4 au 11 février, le Cinéma des Cinéastes programmera plus de 110 films et 22 webdocumentaires venus du monde entier pour la 31e édition du Festival International du Film d’Environnement. Car oui, le cinéma peut élever nos consciences et il est aujourd’hui temps de se laisser surprendre, s’indigner, réagir et agir ! Suivez le guide.
Les festivités ouvriront avec la projection de Tante Hilda, le film d’animation de Jacques-Rémy Girerd. Ce cinéaste, qui fut également jardinier bio et éleveur de poules dans la Drôme, met de nouveau la nature au coeur de son dispositif cinématographique. Ici, on retrouve une amoureuse de la nature qui conserve dans son musée végétal des milliers de plantes du monde entier. Mais son équilibre sera bientôt menacé par l’émergence d’une nouvelle céréale mise au point par des industriels.
Comme chaque année, le Fife mettra en lumière des initiatives solidaires par le biais d’une programmation de quatre documentaires, qui explorent la dimension sociale du développement durable. Trois documentaires français seront ainsi programmés, dont Les réfugiés de la nuit polaire, qui a posé sa caméra dans un centre de demandeurs d’asile norvégien. Charles Emptaz et Jonathan Châtel se sont installés sur une île de l’archipel des Lofoten, au cercle polaire, pour saisir quelques bribes de vie avec pudeur. La projection du documentaire Braddock, America sera l’occasion pour les festivaliers d’assister à un concert donné par le trio compositeur de la bande-sonore du film. Un débat aura lieu en amont autour de la question suivante : Que peut-on faire pour recréer du lien social et de la solidarité dans un territoire aussi divers et vaste que l’île-de-France ?
Mais le Fife 2014, c’est également l’exploration de thématiques inattendues, comme un focus animaux, l’exploitation des ressources du sol et du sous-sol, l’eau et la biodiversité, la santé et l’environnement ou encore l’habitat. Le festival proposera aussi un regard sur les créations documentaires de l’Égypte, de la Tunisie et de l’Espagne, trois pays en plein bouleversement, où les prises de conscience et les initiatives écologiques sont bien réelles.