Protection des océans, quatorze pays s’engagent

News

Par Sophie Squillace

Posté le 14 décembre 2020

Photo Sources: Panel Ocean.

Voilà une belle nouvelle pour la santé des océans ! Les dirigeants de plusieurs pays s’engagent à gérer de manière durable l’intégralité de leurs eaux d’ici 2025.


Un programme d’action d’envergure a été présenté par les dirigeants de quatorze pays dont le Canada, le Japon, ou encore la Norvège. Réunis sous le « Panel océanique », ils ont dévoilé leur stratégie pour préserver leurs eaux nationales.

The Ocean, Protect, Produce, Prosper

C’est en 2018 qu’Erna Solberg, Première ministre de Norvège, se lance dans la création du Panel océanique pour une économie maritime durable. Elle invite plusieurs pays pour construire un monde réconciliant protection et production des océans, sous la bannière « The Ocean, Protect, Produce, Prosper »

L’Australie, le Portugal, les Fidji, l’Indonésie, le Ghana, la Jamaïque, le Kenya, le Mexique, la Namibie, la Norvège, le Canada, le Chili, les Palaos et le Japon, des pays à la culture et l'histoire profondément liées à l'océan. L’initiative mérite d’être soulignée car ces pays regroupent 40% des zones côtières mondiales et gèrent 20% des pêcheries mondiales et 20% de la flotte marchande. Les quatorze États s’engagent à contribuer à l'objectif mondial de protection de 30% de l'océan d'ici à 2030. Ils ont également établi une liste de 74 actions prioritaires, notamment dans le domaine de la pêche, avec pour but d’éliminer la pêche illégale et de réduire l’impact de l’activité sur les écosystèmes.

« Le bien-être de l’humanité est étroitement lié à la santé de l’océan. L’océan nous nourrit, stabilise le climat et conduit à une plus grande prospérité. », Erna Solberg, Première ministre de Norvège.

Une gestion durable des océans

D’autres actions sont proposées conformément à l’objectif de l’Accord de Paris, dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer l'état des écosystèmes ou encore éliminer les rejets de déchets plastiques et de microplastiques provenant de sources marines.

Dans les études mises en avant par le panel, il est démontré qu’une gestion durable des océans peut également créer des millions de nouveaux emplois, aider à produire plus de nourriture à partir de l’océan, générer plus d’énergie renouvelable et contribuer ainsi à la réduction d’émissions de gaz à effet de serre.

L’initiative menée par les dirigeants de ces quatorze pays est d'une ampleur inédite. Même si les objectifs sont audacieux, la lutte contre le changement climatique est en train de se structurer au niveau international, et l’on peut que s’en réjouir. Cette année 2020 marquée par la pandémie a montré à quel point la nature est résiliente. Lorsque l’on cesse de la malmener, elle renaît. Voilà une belle leçon pour les années à venir : on sait désormais que si l’on veut... On peut.