"Refloresta", le sublime clip de Gilberto Gil en soutien à la forêt amazonienne

Depuis que Jaïr Bolsonaro est à la tête du Brésil, la forêt amazonienne se réduit comme peau de chagrin. Gilberto Gil, la légende de la musique brésilienne, prend les armes qui lui siéent le mieux et combat la déforestation à coup de chanson. "Refloresta", titre aussi enchanteur que le joyau vert de notre Terre, est la douceur engagée du moment à écouter.

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Celui qui a été ministre de la culture sous le gouvernement de Lula entre 2003 et 2008 s’est associé à l’ONG Instituto Terra, fondée par le photographe et humaniste de renommée internationale Sebastião Salgado et sa femme Lélia, laquelle mène actuellement une ambitieuse campagne de reboisement visant à replanter un million d’arbres par an en Amazonie.

"Refloresta", tropicale poésie

Le titre s’ouvre sur les bruissements de la forêt et le chant de ses oiseaux avant que les volatiles ne laissent le guitariste prendre le relais et pousser la chansonette. Et petit à petit, c'est du végétal qui lui pousse sur la tête ! Des feuilles, des fleurs, de la faune s'emparent de cet écosystème en devenir tandis que Gilberto Gil face cam, gratte à la main, semble s'épanouir en même temps que la forêt.

Puis l’on s’aventure en forêt le temps d'une parenthèse dessinée et l'on suit un ara majestueux dans le grain bain verdoyant de la canopée. Une création graphique colorée absolument merveilleuse et délicieusement naïve.

L’engagement écologique, une histoire de famille chez les Gil

« Maintenir ce qui reste debout ne suffit pas / Presque tout le vert a disparu / Maintenant, c’est l’heure du reboisement », tel est le message véhiculé par "Refloresta", et en famille s’il-vous-plaît !

Aux côtés de leur interprète de père, Francisco Gil mais aussi Joao et José Gil, alias les Gilsons, les fils et petit-fils de Gilberto en personne, accompagnés de Bem, un autre frère. L'engagement est donc une affaire de famille, emmenée par un père qui s'est engagé très tôt pour la cause politique et sociale de son pays.

Et finalement qui mieux que le pape du tropicalisme pour défendre l’écosystème le plus tropical qui soit sur notre Terre…