T’es qui toi ? Ilaria, après avoir rédigé un guide sur le tourisme durable en Italie, j’ai croisé la route de Babel Voyages lors d’un No Mad Festival. Aujourd’hui, je suis très heureuse de partager mes connaissances et de donner de la visibilité à des petites structures qui font un excellent travail dans la botte.
Ca a pas l’air bien vieux tout ça ! 43 ans et quelques cheveux blancs, mais côté enthousiasme, appétit de découverte, curiosité et goût des rencontres, pas une ride !
On devine quelques origines… Parisienne d’adoption, je suis italienne de la tête aux pieds, mais surtout dans le cœur ! Toute ma famille est en Italie et c’est là que je retournerai toujours.
J’ai grandi dans une grande villa en Ombrie, entourée d’un grand jardin, d’un immense potager, plein d’arbres fruitiers et même un poulailler. De par mes origines et mon éducation, j’ai toujours été sensible à la nature, aux bons produits de la terre, au rythme des saisons et, grâce à l’héritage familial, à l’artisanat d’art. Puis, mes parents se sont lancés dans l’agrotourisme et ont commencé à produire de l’huile d’olive vierge extra. Les valeurs durables sont inscrites dans mon ADN, si je peux dire.
Bon, les choses sérieuses : qui est l’heureux élu ? L’Italie, bien sûr, sous toutes ses coutures, mais surtout la Méditerranée. Pour sa lumière et ses couleurs, ses balades avec baignade en prime, ses parfums reconnaissables entre tous, ses plats festifs et généreux et cette atmosphère chaleureuse qui me fais sentir tout de suite chez moi.
Et du côté des rêves ? L’Argentine, le Liban, l’Afrique subsaharienne et puis la Grèce encore et toujours.
L’inspiration, elle vient d’où ? De n’importe quoi : des gens, d’un livre, d’un tableau, un tissu, un objet manufacturé… En gros, de tout ce que j’aime. C’est l’envie insatiable de connaissances et la recherche constante de lumière et beauté qui me pousse vers l’inconnu. C’est la magie et la poésie d’une rencontre, qui fait que l’être humain en sort grandi, et l’esprit voit un peu plus loin. C’est merveilleux !
Le mot de la fin ? Mon cœur tend vers le sud, comme l’écrivait Sigmund Freud.