Visages, villages et paysages de la Vallée du Célé en 10 rencontres engagées

Babel Plans

Par Élise Chevillard

Posté le 17 avril 2023

Photo Sources: Élise Chevillard.

Sauvage et confidentiel, façonné, par les rivières qui le parcourent, le Lot est une terre d’inspiration. Nous avons découvert l’une de ses vallées discrètes, le Célé, à travers des visages anonymes qui préservent ce territoire et font revivre ses villages. Pour certains, le Lot est une terre d’origine, pour d’autres une terre d’adoption. Ils sont restaurateurs, agriculteurs, entrepreneuses, tous passionnés en quête de sens, tous en amour pour le Lot...


Le Célé, c'est l’affluent en rive droite du Lot, au carrefour du Ségala, des causses du Quercy et du Limargue. Plus intime et confidentiel que son grand frère le Lot, il prend sa source dans les contreforts du Massif central, à 715 mètres d’altitude. Il ondule paisiblement sur une centaine de kilomètres avant de se jeter dans le Lot à Bouziès. Sur ses rives ombragées, de charmants villages coulent ici des jours heureux.

Notre point de départ : Figeac

C’est à Figeac que nous rencontrons le Célé pour la première fois. La cité, classée Ville d’Art et d’Histoire, étire ses ruelles médiévales le long de cette rivière. Pour découvrir une ville, rien de tel que de se perdre dans ses ruelles, le nez au vent. Même si ici, se perdre sera compliqué, car de nombreux panneaux que l'on retrouve un peu partout dans la cité ancienne, « Les Clefs de Figeac », dessinent un véritable parcours découverte. Ils vous serviront de guide en vous faisant passer par tous les points d'intérêts de la ville, de placettes en monuments, de palais en maisons de marchands.

Lors de votre pérégrination, ne manquez pas la Place des Écritures, qui se dévoile au bout d’une ruelle étroite. Sur le sol, on peut découvrir une reconstitution monumentale de la pierre de Rosette par l'artiste américain Joseph Kosuth. Pour l'admirer, on vous conseille d'emprunter les quelques marches qui mènent à un jardin en terrasse. Ce dernier abrite des papyrus d'Égypte ainsi que des essences méditerranéennes. Place Champollion, le beau bâtiment avec une façade en plaques de cuivre a vu naître Jean-François Champollion, dont la maison a été transformée en un musée Champollion, Les écritures du Monde.

L’appétit aiguisé, plusieurs options s'offrent à vous pour le déjeuner. Les petites tables ne manquent pas ici. On décide de s’installer sur la terrasse de La Racine & la Moëlle qui s'étale le long de la rue. Dans notre assiette, une cuisine engagée et de saison, avec une carte courte et évolutive, qui valorise le local et que l'on accorde avec des vins locaux.

Si Figeac a montré jusque-là un visage marqué par son passé, elle est incontestablement une ville du présent, située sur un territoire novateur et bien vivant. Pour le découvrir, nous avons rendez-vous avec Le Mouton Givré.

1ÈRE RENCONTRE : "Le Mouton Givré", le 1er sac isotherme en laine de mouton

Derrière Le Mouton Givré se cachent deux nanas pétillantes et animées par une même volonté : revaloriser la laine locale en produit fini et relancer la filière de la laine française.

Saviez-vous que 80 % de la laine française partait en Asie pour revenir sous forme de pulls et autres vêtements ? Face à ce constat, Cinthia et Élodie ont décidé de lancer un projet de sacs isothermes tapissés à l’intérieur de laine de mouton et de chanvre. Cette dernière permet de garder les aliments au frais entre 4 et 6 heures et les produits surgelés pendant 1 h 30.

Dans leur atelier installé près de Figeac, les deux entrepreneuses imaginent les futurs produits et leur donnent vie, à la main. La laine est récoltée directement chez les éleveurs lotois, lavée dans le Gévaudan et feutrée dans le Limousin avant de revenir à Cambes pour être assemblée. « En 2019, nous avons conçu notre premier sac, un lunch bag baptisé Marguerite, en hommage à ma grand-mère couturière » raconte Cinthia, Aveyronnaise de sang, mais Lotoise de cœur. Il y a eu ensuite Berthe, un cabas format familial ou Edmond, le sac à dos pour les randonneurs. Pas de plastique ici, seulement des matières naturelles, de la laine feutrée à l’intérieur et de la toile de lin pour l’extérieur et une sangle en chanvre. Leur dernière invention ? La housse de bouteille. Leur prochain défi ? Ajouter de la couleur avec des teintures issues de plantes cultivées ici.

Il est l’heure de quitter le grand Figeac et de plonger dans la jolie campagne qui s’étale aux pieds des falaises des Causses du Quercy. Sur la route, nous nous octroyons une pause à Marcilhac-sur-Célé, petit bourg croquignolet traversé par le Célé et protégé par de hautes falaises blanches. Son trésor ? Une ancienne abbaye bénédictine fortifiée et cachée dans le village. Les jours de marché, le village s’anime et les producteurs de la région se donnent rendez-vous pour vendre leurs fromages, légumes et autres gourmandises. C’est un peu plus loin, tout au bout d’un chemin, que se situe la Métairie Haute, notre prochaine halte.

2ÈME RENCONTRE : Vous reprendrez bien un peu de sirop de plantes ?

Après quelques lacets, La Métairie apparaît au milieu de 38 hectares de conifères. Pour ouvrir ce lieu inspirant et ressourçant, Karel et Juliette ont tout plaqué, sauf le goût et l’envie de bien faire ! C’est le hasard qui a guidé leurs pas ici mais le coup de cœur fut instantané. Au fil des années, ils ont retapé cette ancienne métairie qui, dès les beaux jours, propose un bar à plantes.

Sirops de thym, menthe, cornouiller, sauge, coquelicot, lavande, romarin, framboise, infusions fraîches ou chaudes, boissons pétillantes à base d’ortie, de fleur de sureau... Sur la carte, des boissons naturelles maison, sans alcool, à base de plantes du coin. C’est Juliette qui les cueille au rythme des saisons, les écrase et les macère dans son petit labo. Les plantes, c’est son rayon !

Après le bar, direction la sieste dans le dojo en bois sur pilotis construit par Karel avec les essences du coin. Ce lieu prend tout son sens lors des formules « yoga - pti’dej » proposées pendant la saison estivale, avec l'enseignement dispensé par Karel et la collation préparée par Juliette. Mais ce n’est pas tout ! Deux chambres, La Sylve et Saugette, ont été aménagées dans une petite grange indépendante et réalisées dans le respect de l’environnement : laine de bois, enduit chaux, chanvre, récupération des eaux de pluie, phytoépuration, mobilier chiné, et même un arbre qui sort du mur !

Puis, direction Cajarc. En chemin, on ne croise pas beaucoup de voitures, plutôt quelques pois de senteurs sauvages qui poussent sur les bords de route.

3ÈME RENCONTRE : Cajarc voit la vie en rouge safran

À Cajarc, on vit paisiblement à l’ombre des platanes. Et ils sont nombreux à avoir succombé à sa douceur de vivre : Georges Pompidou, Françoise Sagan, mais aussi Coluche, qui s’inspira du restaurant « Chez Moulino » pour son célèbre sketch du Schmilblick, si bien qu’on a surnommé la ville pendant longtemps, Le Saint-Tropez du Lot !

L’autre star du coin, c’est lui, le safran. De mémoire d’homme, l’or rouge a toujours été cultivé dans le Quercy, jusqu’à ce qu’il disparaisse brutalement au XVIIIe siècle. Un Chef aujourd’hui est en train de réveiller ce bel endormi : Claude-Emmanuel Robin. Oubliez le champagne, à Cajarc, le dernier cocktail à la mode, c’est une goutte de sirop de safran dans un verre d’eau pétillante ! Cette invention, on a la doit à Claude-Emmanuel Robin, le Chef de L’Allée des vignes, doublement étoilé au Michelin. Depuis un an, il a mis en pause son activité de restaurateur pour se dédier entièrement au safran en créant Latitude Safran.

« Je me suis rendu compte qu’on ne savait pas utiliser cette épice, alors j’ai eu envie de la rendre accessible pour les professionnels et de la démocratiser » raconte Claude-Emmanuel. Il est le premier à avoir mis au point un protocole d’extraction par le froid qui permet de retranscrire au plus juste les propriétés de cette précieuse épice dans du liquide. Résultat, elle conserve sa saveur et son arôme, le duo gagnant ! Claude-Emmanuel Robin travaille dans une démarche durable avec les producteurs de safran du Quercy, à développer toute une gamme de produits au safran destinés aux professionnels comme des perles, de la gelée, du sel... Mais cette vision novatrice du safran, le Chef entend aussi la partager avec les particuliers en ouvrant une Maison du safran et en proposant à la carte de son restaurant un menu décliné entièrement autour de l’or rouge, de l’entrée au dessert. De quoi envoûter les palais !

4ÈME RENCONTRE : À Gréalou, on pose notre sac pour la nuit à Écoasis

Dans leur gîte baptisé Écoasis, Manu et Audrey accueillent pèlerins, randonneurs et vacanciers sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les bâtons, chaussures de marche et sacs ornés de coquilles qui s’alignent devant l’entrée sont d’ailleurs là pour en témoigner. Pas de doute, nous sommes bien sur une étape du GR 65 ou chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Vous serez accueilli ici comme des amis par Audrey et Manu. Car le sens de l’accueil fait partie intégrante de l’ADN du lieu. Ce soir, autour de la grande tablée, ils sont une dizaine de pèlerins à partager un bon repas mais aussi les joies et les galères du chemin. L’ambiance est à la bonne franquette et les discussions vont bon train autour des plats concoctés par Manu qui utilise des produits frais du marché et de saison. Le rocamadour au miel et le gratin aux potimarrons et noisettes craquantes font vite oublier les douleurs aux pieds. Après le repas, certains laisseront filer le temps sur la terrasse qui dévoile un coucher de soleil sur les Causses du Quercy, d’autres iront faire un plouf dans la piscine ou bien peaufiner la prochaine étape du lendemain, avant de regagner leurs pénates.

Le lendemain, l'aube se lève à peine dans les montagnes du Lot, les premiers pèlerins sont déjà repartis, à notre tour de reprendre la route pour aller découvrir une œuvre d’art pas commune.

Saviez-vous que ce n’est pas en Bretagne que l’on peut retrouver le plus de dolmens, mais bien dans le Quercy ?

Classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco, le dolmen de Pech Laglaire situé à 30 minutes de marche de Gréalou, regroupe en réalité trois dolmens. Juste à côté, une étrange construction accueille les pèlerins qui passent par ici, pour une nuit sous les étoiles des Causses du Quercy et face aux falaises du Célé. Avec une forme qui rappelle la tente, Super Cayrou est une œuvre d’art-refuge en pierres sèches qui dialogue avec la nature et rend hommage aux bâtisseurs de l’époque. Il est la première des œuvres du parcours artistique à ciel ouvert "Fenêtres sur le paysage" qui jalonnent le GR 65.

5ÈME RENCONTRE : Lou Baptistou cultive la terre et les esprits

Sur le versant ensoleillé d’une colline, le village du Bouyssou, blotti au bord de la rivière, dore ses vieilles pierres. Nous avons rendez-vous avec Hervé et Emmanuelle, deux jardiniers du bonheur et membres de l’association Culture des Demains qui tiennent la micro-ferme Lou Baptistou.

Ce lieu est dédié à la culture des fruits, des légumes, mais aussi des esprits. Installés ici depuis 2017, ces deux anciens Franciliens ont agrandi au fil du temps la ferme afin d’accompagner celles et ceux qui souhaitent changer le monde, se reconnecter à la nature ou enclencher une transition vers un mode de vie soutenable. Leur plus belle récompense ? Susciter des vocations et donner envie aux gens de venir s’installer ici.

Toute l’année, des animations et formations sont proposées pour les touristes de passage ou les stagiaires au long cours. Ces derniers sont accueillis dans l’ancienne longère construite en pierres de grès ou bien sur des emplacements en tente, au-dessus du potager. On vient se former à la permaculture, faire des journées découverte, mais aussi participer à des chantiers ou à des ateliers pour jardiner au fil des saisons. Tous les principes de la permaculture sont cultivés ici, que ce soit dans l’accueil, mais aussi dans le potager.

Côté jardin justement, blettes, betteraves, roquettes, et même des cultures plus insolites comme le gingembre japonais et des bais de goji poussent joyeusement sous les mains d’Hervé. Ce dernier, jusqu'au-boutiste, travaille avec des outils traditionnels comme ce hache-paille, sorte de grand massicot trouvé sur une brocante. Si vous voulez passer à Lou Baptistou, appelez Hervé et Emmanuelle avant, ils seront heureux de vous faire visiter leur lieu. Quant à nous, il est temps de poursuivre notre route jusqu’à Théminettes.

6ÈME RENCONTRE : Poussez la porte du restaurant "Chez Hélène"

Ne vous fiez pas à l’aspect endormi de ce petit village de 167 âmes, Théminettes est bien vivant et ce notamment grâce au restaurant Chez Hélène.

L’ancien presbytère du XXIIIe siècle qui accueille le restaurant est entouré de beaucoup de mystères et de légendes. L’adresse s’est murmurée jusqu’à Figeac et on vient de loin goûter les bons petits plats d’Hélène et aux beaux jours, écouter le concert d’un groupe local au jardin en dégustant avec les doigts une planche de charcuterie du coin.

Derrière ses fourneaux, Hélène cuisine avec amour les produits du Lot, son pays d’origine. La carte donne beaucoup de place aux producteurs locaux et change en fonction des saisons. Au menu : cocktails maison (coup de cœur pour le carpe Diem !), tartare de truite, côte de bœuf du Quercy et glaces artisanales en dessert.

À quelques kilomètres de là, la jumenterie de Pech Blanc a elle aussi pris part à la renaissance de Théminettes.

7ÈME RENCONTRE : Des savons au lait de jument 100% lotois

L’amour des chevaux et une passion pour le grand air, c’est ce qui unit Agathe et Jean-Baptiste et a donné naissance à la jumenterie de Pech Blanc. Après plusieurs mois à voyager au long cours à cheval en Europe, le couple a eu envie de poser ses valises ici dans le Lot, à Théminettes.

« Tous deux amoureux des chevaux, nous avions envie de monter un projet autour des équidés, sans pour autant ouvrir un centre équestre. C’est à ce moment-là que l’on a entendu parler du lait de jument » raconte-t-il. Sur plus de 25 hectares de terre, le couple accueille des chevaux, fait du lait de jument et des savons artisanaux à partir de ce lait sous la marque GALEGA.

Bon pour la peau, mais aussi pour la santé, on dit de lui qu’il serait le lait le plus proche du lait maternel. Les savons au lait de jument, réalisés de manière artisanale par saponification à froid, sont vendus sur place ou sur les marchés de la région.

Toute l’année, Agathe et Jean-Baptiste proposent aussi des visites de l’exploitation, des balades en attelage, et un hébergement dans une roulotte sous l'ombre d'un gros chêne. Envie de dormir au milieu des chevaux ? Une yourte vous accueille aussi pour une déconnexion totale sur leur terrain.

8ÈME RENCONTRE : L’Escargoline ouvre le chemin et la nature à tous

Connaissez-vous L’Escargoline ? C’est une charrette posée sur 3 roues, tractée par un âne et qui permet d’amener en balade des enfants, des adultes ou bien des personnes à mobilité réduite pour qui la calèche classique n’est pas adaptée. C’est la belle idée qu’ont eu Marianne et Rodolphe : proposer une balade nature en compagnie des moutons de ce dernier, pour découvrir la flore et la faune typique du Causse dans cet attelage accessible à tous.

Pour cela, ils ont dû réouvrir des chemins oubliés et perdus dans la végétation. C’est au Domaine de Mons à Assier que tout le monde s’est donné rendez-vous pour une balade pas comme les autres. Après quelques présentations, nous nous sommes confortablement installés dans la calèche. C’est l’âne Pompon qui a sonné le départ et la joyeuse petite troupe s’est mise en route. La balade proposée a lieu sur un sentier en boucle de 3,5 kilomètres. Elle invite à une autre forme de voyage, au pas de l’âne et des moutons.

Derrière, Rodolphe mène son troupeau. Il est éco-pâtureur, pratique ancrée dans le Lot, et déplace ses bêtes en fonction des pâturages. Ces dernières vont maintenir les pelouses sèches des étendues d’herbes rares. Cette longue flânerie vous emmènera au milieu des parcelles de forêts de chênes et des pelouses sèches, vous fera découvrir des petites grottes, des dolines et des dolmens où le petit groupe s’arrêtera pour un pique-nique ou apéro (selon l’heure) à base de produits locaux.

9ÈME RENCONTRE : Le Hameau du Quercy, un nid douillet dans la campagne lotoise

Pour clore cette pérégrination lotoise, y a-t-il meilleur endroit que Le hameau du Quercy pour passer la nuit ?

Situé dans un petit village de 75 âmes, Frontenac, le hameau est né d’un rêve : celui de Fabienne et de son mari pour réhabiliter ce lieu qui n’était que ruines et cailloux. Tombé sous les charmes de ces vieilles pierres, le couple en a fait un lieu de quiétude et a conservé toutes les fondations, pour faire une chambre dans l’ancienne porcherie et différents gites dans une version authentique ou plus contemporaine.

Chacun dispose de son jardin terrasse sans vis-à-vis et d’un accès à la piscine naturelle. Ici, l’eau est vivante et accueille poissons, plantes diverses et nageurs. C’est le soleil qui la chauffe, mais aussi les pierres qui l’entourent. À l’heure où rougit la campagne, il est temps pour nous de rentrer nous lover dans notre nid douillet, une ancienne porcherie baptisée « Natur’ailes », réhabilitée et décorée par des artistes locaux et autres objets de seconde main. Au-dessus du lit, la petite fenêtre qui s’ouvre sur la campagne nous permet de contempler les derniers rayons du soleil qui viennent grignoter peu à peu le jardin aménagé selon les énergies du Feng shui.

10ÈME RENCONTRE : Le goût du Lot dans son panier

Pour remplir son panier de bonnes choses, le mieux c’est d’aller directement à la source chez les producteurs. Le collectif, c’est peut-être ça le secret de la viabilité d’une ferme. À la Ferme de la Rauze, ils sont six jeunes paysans à avoir repris les rênes de cette ancienne ferme familiale en agriculture biologique. Ici, on élève des vaches Salers, des porcs de la race de Bayeux, on produit de la farine pour en faire du pain, on cultive des légumes et des céréales. Tout est transformé sur place et à retrouver dans la petite épicerie.

Pour s’approvisionner en fromage, rendez-vous à la Ferme au « Poux del Mas » à Carayac. Erika fabrique du caillé de brebis (l'encalat), des yaourts, et du fromage de tomme, une délicate pâte molle à croûte fleurie. Dans une autre vie, elle était intermittente du spectacle avant de reprendre en 2007, cette petite exploitation en agriculture biologique.

Ainsi se referme cette douce parenthèse lotoise...